Imprégnée par la sagesse de la nature depuis mon enfance, c’est avec le temps qui passe et les rencontres que je prends conscience, et que je pose des mots sur cette connexion si particulière que j’ai avec les arbres. Cette hypersensibilité s’exerce bien évidement avec le monde qui m’entoure dans sa globalité.

On m’a souvent dit que les différents métiers que j’ai pu exercer au cours de ma carrière professionnelle, sont très éclectiques.

A dire vrai, ils furent chacun un élément indispensable au métier que j’exerce aujourd’hui.

Le secrétariat et la comptabilité, plutôt dans le social,  pour la rigueur, l’organisation et l’humain.

Le spectacle pour l’émerveillement, l’art et le beau. Les artistes font rêver, sourire, rire, s’émouvoir et réfléchir les gens. Particulièrement à ce moment de ma vie, tout ce que je pouvais enfouir en moi c’est réveillé. Alors j’ai entamé une quête à la recherche de qui j’étais au plus profond de moi-même.

L’arboriculture où j’ai collaboré avec 6300 arbres fruitiers, pommes et poires, pour la guérison et la  découverte des arbres sous un angle différent.

La formation de guide interprète du patrimoine à Athènes, qui à l’époque arrive comme un cheveu sur la soupe et que je prends comme un cadeau, en me disant «  un jour, cette formation prendra tout son sens ». Une des particularités de cette formation, au-delà du fait qu’elle soit née dans les forêts  aux Etats Unis, les gardes forestiers faisant le constat du non respect de celle-ci par ses promeneurs dans la toute puissance ; elle part du constat que tout, absolument tout EST patrimoine.

J’œuvre toujours pour la nature dans ce verger quand arrive le cadeau mal emballé. Deux accidents du travail et puis le verdict tombe : l’invalidité, l’incapacité physique à continuer ce beau métier qui m’animait. Les médecins me parlent de reconversion mais  je ne suis pas d’accord ! J’avais toujours espoir de guérir et avec le recul j’étais dans le déni.  Le temps passe, l’acceptation se dessine avec une seule certitude, je refuse de quitter les arbres. J’apprends à  temporiser mes ardeurs. La lenteur trouve sa place dans mon quotidien et je l’apprivoise.

La formation de Sylvothérapeute humaniste à Brocéliande pour la magie et l’histoire du lieu.

Cette formation m’a littéralement bouleversée. Je réalise tout à coup que «  qui je suis » pouvait apporter quelque chose au monde.

Imaginez la gratitude qui m’a envahie lorsque j’ai fait le lien entre ces formations.

Et puis tous les ponts sont devenus visibles, tout mon parcours prenait un sens. Un sens que je n’avais jamais vu auparavant. Comme une autre vision du monde.

J’étais de ceux qui disent « je ne crois que ce que je vois » et aujourd’hui je vois davantage. C’est ce que les arbres m’ont appris.

Voici le chemin qui m’a amené à être  Guide humaniste de bain de forêt, interprète du patrimoine qu’est l’Arbre.

Je me sens accomplie, à ma place, en laissant tous les possibles m’être offerts avec la beauté et la bienveillance des arbres.

Au plaisir de vous rencontrer et de vous guider dans cette expérience à la découverte de vous-même.